Le mont Batur et le nord
Après Bangli (au nord de Tampaksiring), la route parvient à Panelokan, hameau perché au sommet d’une caldeira, large de 20 km. Au creux de ce bassin volcanique, le lac Batur s’étend sous le cône fumant du mont Batur (1 717 m).
De Penelokan, la route principale suit la ligne de crête ;, mais une autre descend à travers les coulées de lave jusqu’à la rive ouest du lac. Des rares villages établis ici, on peut se faire conduire en bateau sur l’autre rive, chez les Bali Aga du village de Trunyan. Ces « balinais d’origine » conservent nombre de pratiques prés hindouistes, dont celle d’exposer leurs morts à l’air libre dans un cimetière rempli de squelettes.
Eruption du volcan Batur
Sur le chemin de retour,
la source chaude sulfureuse de Toya Bungkah invite à un bon bain.
La route de crête mène à Batur et Kintamani (à 5 km de Penelokan) au-dessus du cratère. En 1917 une éruption détruisit Batur, faisant un millier de morts mais laissant le temple intact. Les survivants y virent un signe de bon augure et reconstruisirent. En 1926 une seconde éruption anéantit et le village et le temple, n’épargnant que le sanctuaire de Dewi Danu, déesse des eaux. Les villageois s’établirent plus haut, à Kintamani, où la route amorce une descente abrupte vers le littoral.
A Penulisan (5 km plus loin), la longue volée de marche visible de la route mène au Puri Tegeh Koripan, le plus haut sanctuaire de l’île.
La route n’interrompt sa course folle qu’à la rencontre de la mer, à Kubutambahan (40 km de Penulisan). Le Pura Maduwe Karang, temple principal de ce village, est orné de bas-reliefs aux thèmes populaires.
Seule ville de la côte nord, Singaraja (à 10 km de Kubutambahan) est une étape obligée pour Lovina Beach (6 km plus loin). Petits hôtels et losmen abondent le long des 7 km de cette plage de sable noir peu fréquentée ou baignade, plongée et balades en mer à la rencontre des dauphins occupent les journées.