Yogyakarta, capitale culturelle et spirituelle de Java
Au cœur de l’île de Java, Jogjakarta (en français) et ses environs sont les gardiens de la tradition culturelle et préservent des trésors archéologiques millénaires. Les séjours à Jogjakarta se font sur un territoire de paix et de prospérité.
Le train pour se rendre à Jogjakarta est comme la plupart des pays d’Asie, inconfortable avec des lumières aveuglantes. Chaque demi-heure, les vendeurs ambulants enjambent les voyageurs, qui dorment allongés sur le sol, pour offrir avec persévérance des verres de café ou des bols de pâtes bouillies (dont les Indonésiens raffolent).
Au petit matin, votre long voyage est récompensé par les rayons du soleil au cœur de la province calme de Jogjakarta, contrastant avec la frénésie de la capitale. Sur Jalan Maliodoro, l’avenue principale de Jogjakarta, vous retrouverez tous les magasins qui font de cette rue une attraction inévitable, les indonésiens raffolant des magasins.
Les becaks (cyclopousse locaux) seront vos serviteurs pour visiter cette avenue la plus connues de Jogjakarta en vous proposant de vous arrêter aux échoppes et aux warung (petits restaurants au sol) pour se frotter aux premières négociations de votre séjour.
Les Sultans de Jogjakarta
Depuis l’envahissement de l’archipel indonésien par le grand royaume musulman de Mataram, Jogjakarta est resté la capitale des sultans de Java. Le dernier sultan de la ville, Sri Hamengkubuwono, dixième du nom, est un personnage emblématique de la vie politique, culturelle et spirituelle de Java.
Comme ses parents, il habite au kraton, le palais royal de Jogjakarta, ouverts aux voyageurs. Dans les cours royales, le teck qui est le bois local embelli les intérieurs qui sculte les balcons et les pilotis des demeures.
Tout autour vivent le village royal de près de 5000 personnes où l’on n’y savoure une quiétude avec les allées verdoyantes, la gentillesse et le sourire des serviteurs du sultan de trésors.
Quelques artisans travaillent les batiks dans la confection de tissu et d’étoffe bravant les couleurs de caractère mythologique.
Cet art séculaire nécessite un travail méticuleux par des artisans précis que les touristes apprécient le talent des travailleurs de trésors. D’ailleurs j’invite à visiter les ateliers de Batik qui constituent une étape incontournable de ses séjours sur trésors. Je vous invite aussi à ne pas éviter le marché aux oiseaux qui recèlent toutes sortes de curiosité outre que les volatiles : Coques de combats, serpents, sauterelles, singes, vampires et autres fourmis.
On traverse les ruelles menant à Taman Sari ou le sultan de trésors venait avec sa cour sy baigner. L’endroit ressemble à des palais de maharadjah avec des murs de pierre précieuse et d’émeraudes qui reflètent dans l’eau des bassins jonchés de lotus que veillent d’antiques dragons.
L’histoire de la ville
YOGYAKARTA (souvent aussi appelé Jogja, Yogya ou Jogja) est située au milieu de l’île de Java, où tout est bon marché. Il vous suffit de 20 euro par jour et vous êtes capable de rester plusieurs jours dans un bel hôtel, de manger une délicieuse et authentique cuisine et de louer une moto pour explorer de superbes plages de carte postale ou de vieux temples antiques âgés de plusieurs centaines d’années.
Il y a mille ans, Yogyakarta a été le centre du royaume de Mataram si prospère et hautement civilisé. Ce royaume fut construit autour du temple de Borobudur, qui était alors le plus grand temple bouddhiste du monde, existant 300 ans avant Angkor vat au Cambodge. Il y a bien d’autres monuments à Yogya dont le temple Prambanan, le palais Ratu Boko, et des dizaines d’autres temples dispersés dans toute la ville.
Toutefois, au 10e siècle, pour des raisons mystérieuses, le royaume de Mataram fut déménagé par son gouvernement du centre de l’île à l’Est de Java . Certains scientifiques l’expliquent par la menace du Mérapi, l’un des volcans les plus actifs et les plus surveillés du monde. Ainsi, de magnifiques temples ont été abandonnés et partiellement enterrés par des éruptions volcaniques. Lentement, la région de Yogyakarta est rentré dans une forêt dense.
Six cents ans plus tard, Panembahan Senopati établit le royaume islamique de Mataram dans la région. Une fois encore, Yogyakarta est devenu le témoin de l’histoire humaine avec un grand royaume qui a gouverné toute l’île de Java et ses environs. Le royaume Islamiques Mataram a disparu en laissant une traînée de ruines, de forteresses et de tombes royales de Kotagede qui a été récemment reconnu comme le centre de l’artisanat utilisant le métal argent à Yogyakarta.